les raisons pour lesquelles vous devez devenir actionnaire

Les raisons pour lesquelles vous devez devenir Actionnaire !

La France compte, aujourd’hui, environ trois millions d’actionnaires individuels. C’est peu. Beaucoup trop peu. Pourquoi ce nombre est-il si faible ? Tout simplement parce que les Français manquent cruellement, dans leur ensemble, de culture économique et financière. L’une des raison d’être du site du Petit Actionnaire étant justement de transmettre, à mon modeste niveau, cette culture, voici les raisons pour lesquelles vous devez devenir actionnaire !

Vous devez devenir Actionnaire car…

Les entreprises françaises perfoment sur le long terme

Depuis la création du CAC 40 en 1988, l’indice phare de la place parisienne a cru vu sa valeur croître multipliée par 16,4 (dans sa version dividendes réinvestis). Cela signifie que 1k€ investis à l’époque vaudraient actuellement 16,4k€. Soit une performance annuelle brute (dividendes réinvestis) de 9,22% !

Bien qu’il soit (surement) possible de faire mieux sur d’autres marchés boursiers (je pense par exemple aux États-Unis), il sera très difficile de trouver un investissement accessible permettant de réaliser une telle performance sur le long terme.

Bien-sûr, car il ne faut pas l’oculter, des “krachs” se produisent à intervalle de temps plus ou moins régulier. Ce sont des périodes au cours desquelles les actions peuvent perdre largement plus que 50% de sur valeur. Mais ils font partie de l’investissement boursier. Et sur du long terme, les données historiques le prouvent, les krachs boursiers n’empêchent pas les marchés de croître régulièrement et d’afficher de belles performances.

Le capital des sociétés françaises pourrait être détenu par plus de français

Actuellement, à ma connaissance, seul un peu plus de la moitié du capital des sociétés cotés sur le CAC 40 est détenu par des investisseurs français. Autrement dit, près de la moitié du capital des plus grosses sociétés françaises appartient à des étrangers.

De nombreuses sociétés françaises sont leader (ou parmis les leader) sur leurs marchés respectifs. Il est donc dommage que seule une moitié soit détenue sur le sol national. Bien-sûr, il n’y a rien de catastrophique à ce que des intérêts étrangers aient une PAC importante dans “nos” entreprises. Mais il est tôt de même regrettable que plus de français ne soient pas plus liés avec des sociétés qu’ils c”ôtoient” dans leur vie de tous les jours.

Les gains des sociétés francaises resteraient, pour une plus grande partie, en France

C’est une des critiques qui est régulièrement formulée. Les gains / dividendes des sociétés françaises partent pour une bonne moitié à l’étranger. Et c’est logique, puisque ces sociétés sont détenues, comme évoqué precedemment, pour une part non néglgeable par des intérêts étrangers.

Il serait donc possible, si vous décidez de devenir actionnaire, de conserver une plus grande partie de ce patrimoine” sur le sol national. Argent qui pourrait alors profiter, d’une façon ou d’une autre, à l’économie nationale plutôt qu’à financer les retraites dans d’autres pays.

Vous pourriez vivre votre rêve américain (ou autre) et acheter des sociétés étrangères

Jusqu’à présent j’ai particulièrement insisté sur la fibre patriotique. Mais soyons honnêtes. Nous vivons dans une société mondialisée. Si il y est possible de n’investrque sur des sociétés françaises (c’est mon choix actuel) , rien n’empêche de partir à la conquête de l’ouest (ou de l’est).

Qui n’a jamais rêvé, par exemple, de posséder un morceau de l’usine à rêves qu’est Disney ? Oui, il est possible (et facile) d’acheter un très grand nombre de sociétés à travers le monde. Fussent-elles installées à des milliers de kilomètres de la France, par delà les océans !

La bourse n’est pas réservée qu’à une “élite”

Vous vous dites probablement que la bourse est réservée à une élite au mc aura revenus. Et bien vous êtes dans l’erreur. Les revenus de mon foyer sont de l’ordre de deux SMIC. Et pourtant j’investis, chaque mois, quelque centaines d’euros. Tout est question de bonne gestion financière.

Il convient bien sûr de respecter certaines règles de sécurité telles que celles édictées ci dessous.

Ne jamais investir de l’argent dont vous pourriez avoir besoin à court ou moyen terme
N’investir que de l’argent que vous pouvez vous permettre de perdre sans que cela ne vous mette en difficultés fiancière.
Ne jamais investir sur quelque chose dont vous ne comprenez pas le fonctionnement.
Comprendre que plus le rendement possible est important, plus le risque de perte en capital augmente.

De plus je rajouterais que le principal atout afin d’investir, ce n’est pas avoir de l’argent, de gros revenus. C’est d’être suffisamment fort psychologiquement parlant pour supporter les variations journalières (énormes en situation de krach boursier) sans paniquer outre mesure.

Il faut être capable de faire le dos rond lorsque les choses se passent mal. L’histoire a démontré, au fil des krachs, qu’il ne s’agissait que d’une mauvaise passe (d’un point de vue financier).

Investir en bourse bourse permet de préparer sa retraite

La retraite est un sujet particulièrement d’actualité. Si vous craignez de ne percevoir qu’une toute petite retraite, sachez que vous pouvez tout à fait y remédier par vous-même. Il vous suffit d’insuffler une petite dose de capitalisation, afin de compléter ce que vous versera l’État.

Du fait des intérêts composés et de la croissance long terme des marchés, il est tout à fait possible de mettre du beurre dans les épinards. Imaginez même que ce que vous verse l’État est inférieur à ce que vous procurent vos investissements…

D’après-vous ; si vous investissez 150€ /mois en actions, pendant 41 ans, le tout à 7% de rendement annuel brut moyen. Sans oublier une inflation moyenne de 1,5% /an. Combien pouvez-vous espérer toucher chaque année une fois en retraite ?

Allez, je vais vous le dire ! Vous pourriez alors compter sur un rendement annuel brut de l’ordre de 15k€. Le tout en prenant en compte les krachs qui ne manqueront pas d’avoir lieu au cours de ces quatre décénies. C’est une somme loin d’être négligeable !

Pour conclure…

Ces raisons pour lesquelles vous devez devenir actionnaire vous ont-elles convaincu ? Envisagez-vous (si ce n’est pas déjà le cas) de franchir le pas ? N’hésitez pas à m’en faire part via les commentaires ci-dessous !

Mais avant de rendre ma plume, voici une petite anecdote que vous ignorez très probablement.

  • Si vous avez un Livret A, alors vous détenez indirectement des obligations et des actions. En effet, une part non négligeable des encours de ce livret (plus de 80 milliards d’euros) sont investis en produits financiers.

6 commentaires pour “Les raisons pour lesquelles vous devez devenir Actionnaire !

  1. Bonjour le Petit Actionnaire,

    Merci pour cet article intéressant (et ton blog très intéressant). Je te suis entièrement.

    Je me demande pourquoi ton portefeuille est exclusivement sur des actions françaises. Est-ce à cause de la fiscalité que tu ne te diversifies pas sur des actions étrangères ?

    1. Bonjour Adrien,

      Je vous remercie pour votre message ainsi que pour le compliment 🙂
      Il y a plusieurs raison pour lesquelles je me contente du marché francais :
      . Je connais mieux les sociétés françaises
      . Je n’ai pas envie d’être exposé au risque de change
      . Et oui, la fiscalité me gène un peu

      Cela ne signifie pas que je n’achèterai jamais de sociétés étrangères plusieurs me semblent intéressantes), mais ce n’est pas dans mes plans du moment.
      En outre, plusieurs de mes sociétés détenues en portefeuille réalisent des part importantes de leurs activités à l’étranger. Aussi, si l’entreprise en elle-même est francaise, cela assure malgré tout de même une certaine diversification géographique.

      Cordialement,
      le Petit Actionnaire

      1. Tout simplement parce que mes revenus professionnels sont limités. Le PEA est une très bonne enveloppe et possède un avantage fiscal indéniable par rapport au CTO. Seulement, dans un premier temps, j’ai favorisé le support qui me permettait de faire des retraits le plus simplement possible. Sur CTO les retraits sont libres, alors que PEA ils peuvent avoir des conséquences selon l’ancienneté du plan.

        J’ai beau n’investir que de l’argent dont je n’aurai (à priori) pas besoin sur long terme, le CTO m’assure donc la possibilité de pouvoir en retirer à tout moment. Ce n’est qu’une fois que mes versements sur le CTO ont représenté plus d’une année de revenus professionnels, que j’ai commencé (il y a quelques mois) à investir sur mon PEA.

        Cordialement,

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