
#France #CAC 40 #Big Cap
Le secteur de l’aéronautique commerciale (pour les avions de +100 places) est organisé autour d’un duopole composé de l’américain Boeing et de l’européen Airbus. Ces deux entreprises fournissent littéralement les compagnies aériennes du monde entier. En outre, Airbus offre une diversification dans les domaines du spatial et de la défense. Posséder Airbus permet donc de s’exposer à plusieurs domaines, dans lesquels les compétences de l’industriel européen ne sont plus à démontrer.
Airbus a connu une passe compliquée lors de la crise sanitaire liée au Covid. Depuis, bien que le niveau d’activité ne soit toujours pas revenu à ce qu’il en était en 2019, les marges se sont normalisées. Dans le même temps, le flux de trésorerie libre ainsi que le résultat net culminent à des niveaux records. Tout ceci, renforcé par une trésorerie nette, permet à l’entreprise d’aborder l’avenir dans de bonnes conditions, et ce malgré les énormes défis qui s’annoncent.
Les graves “mésaventures” rencontrées par Boeing avec son 737 Max ont donné la possibilité à Airbus de creuser l’écart dans l’aviation commerciale. Néanmoins, il convient de tout mettre en œuvre chez l’avionneur européen. En outre, sur le plan militaire, le filiales allemandes et espagnoles d’Airbus rencontrent des difficultés à s’entendre avec Dassault Systèmes, maître d’œuvre du projet SCAF. Bien sûr, la situation économique ainsi que les tensions géopolitiques peuvent présenter risques pour l’aéronautique commerciale.
Airbus affiche des données plutôt intéressantes pour l’investisseur long terme. Néanmoins, la forte exposition à l’aviation commerciale (plus des deux tiers de l’activité du groupe), nécessite une bonne compréhension du secteur avant toute prise de position sur le titre. Je ne suis pas, au moment de la rédaction de cette présentation analytique, actionnaire de la société.
Cette présentation n’est pas un conseil en investissement. Il est impératif d’effectuer ses propres recherches et analyses avant toute prise de décision d’investissement.