“Les dividendes versés par les sociétés du CAC 40 n’ont jamais été aussi élevés” / “Les actionnaires se gavent sur le dos des salariés” / “La majorité des dividendes finissent à l’étranger“
Il est vrai que le français moyen se contente de son livret A (pas assez rémunéré à son goût). Il aime aussi les assurances vie de grand mère (proposant plus de frais que de rendement). Sans oublier bien sûr l’argent sous le matelas…
Bien sûr tout ceci est à prendre au troisième degré. C’est de l’ironie pure. Être actionnaire d’une société est à la portée de tout un chacun. Toucher un dividende l’est tout autant. Certes l’investisseur qui achète un millions de titres offrant 50 centimes de dividende chacun touchera plus de dividendes (500 000€) que le petit actionnaire qui aura 20 titres (10€ de dividende) en portefeuille. Mais il en est de même sur le Livret A. Celui qui possède seulement 100€ dessus touchera moins d’intérêts que celui qui en a 20 000€.
Régulièrement nous entendons parler de salariés qui se plaignent que les actionnaires se partagent plus d’argent que ce qui est proposé en prime d’intéressement. Si je comprends l’amertume et le désarroi que cela peut provoquer, je me demande tout de même pourquoi ces personnes qui se plaignent ne deviennent pas elles-mêmes actionnaires de leur entreprise (si celle-ci est cotée bien sûr).
Le français aime se plaindre. Il aime pointer du doigt les autres. Ceux qui ont quelque chose qu’il n’a pas. Par contre, le français moyen a beaucoup de mal à agir. À faire en sorte de pouvoir profiter lui aussi de ce qu’il dénonce chez les autres. Car soyons honnêtes. La grande majorité de ceux qui se plaignent signerait des deux mains en faisant le poirier avec un orteil dans le nez si on leur proposait de bénéficier des avantages qu’ils sont si prompt à dénoncer chez les autres. Il est tellement plus facile de râler que d’agir… Aller, je suis sympa et je vais mâcher un peu le travail aux plus féneants râleurs grands défenseurs des traditions françaises :
Le français moyen pourrait donc parfaitement devenir actionnaire. À son niveau bien sûr. Mais c’est possible. Et cette possibilité est ouverte à tous, pas seulement aux “riches” ou aux “nantis”. J’en suis la preuve. Plutôt que de me plaindre de façon stérile, autant agir de façon concrète.
Sauf à être allergique aux chiffres, il n’y a pas de raisons. Personnellement quand je veux quelque chose que je n’ai pas déjà, j’agis en conséquence pour l’obtenir (légalement et loyalement bien sûr).
Si je trouve que certains ont de la “chance” de toucher des dividendes je vais tout faire pour me mettre à en toucher moi-même. C’est enrichissant sur le plan des connaissances (découvrir et apprendre des choses que je ne connaissais pas), mais aussi le plan personnel (je ne fais pas que me plaindre / jalouser, j’agis concrètement).
Savez-vous que si un citoyen français sur deux (34 millions de personnes) achetait ne serait-ce que :
Imaginez maintenant que seul un français sur cinq (13,6 millions de personnes) achète :
Il en va donc de la responsabilité de chacun pour que l’argent des sociétés françaises ne parte pas majoritairement à l’étranger, mais aussi pour que les actionnaires ne se gavent pas sur le dos des salariés.
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