Comment financer ses investissements ?

En matière d’investissements, l’argent est le nerf de la guerre. Rien ne peut se faire sans lui. Il est donc primordial d’en disposer afin de pouvoir financer et faire croître son patrimoine, sans quoi, rien ne sera possible ! Je vous propose, dès lors, de découvrir dans cet article les différentes façons qui s’offrent à vous afin de financer vos investissements. Bien sûr, il n’existe pas une seule “bonne” solution. Plusieurs d’entre elles peuvent tout à fait être mises en œuvre de façon simultanée. J’aurais même tendance à dire que plus vous serez en mesure d’en appliquer, plus vous disposerez de leviers de croissance.

La base pour bien commencer à se financer

Pour débuter dans l’investissement, rien de mieux que de commencer par la base. Pour ce faire, il vous faudra réussir à dégager un excédent budgétaire sur votre budget mensuel. Comprenez par-là que vous devrez réussir à ne pas dépenser et épargner l’ensemble de vos revenus. Le surplus qu’il vous restera pourra alors être utilisé à des fins d’investissements. Cela peut paraître évident et “bateau”. Pourtant, cela nécessite de correctement gérer son budget dans le temps, tout en ayant une vision claire de ce que vous souhaitez pour l’avenir.

Résister aux tentations consumméristes

Nous vivons dans une société dans laquelle les occasions de dépenser votre argent sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus coûteuses :

  • Abonnements en tous genres (vidéo à la demande, vidéo-surveillance, téléphonie, etc…)
  • Solicitations marketing (promotions, “bons plans”, etc…)
  • etc…

Si il est nécessaire (et important) de savoir se faire plaisir de temps à autres, il demeure indispensable de ne pas céder à tous les “caprices”. Votre capacité à financer vos investissements dépend sans aucun doute, dans un premier temps, de votre capacité à tenir votre “sobriété financière”.

Comment faire ?

Tout d’abord, il vous faudra mettre votre budget noir sur blanc. Ainsi, chaque mois, vous saurez ce dont vous disposez. Cela vous permettra de définir à l’avance ce dont vous aurez besoin pour vivre, mais aussi ce qui sera disponible pour l’épargne. Restera ensuite le solde, qui pourra être considéré comme votre capacité réelle d’investissement.

L’exemple de mon propre budget

Voici, pour l’exemple, une capture d’écran de mon fichier de prévisions budgétaires, pour le mois de décembre 2022. Autrement dit, il s’agit de la répartition que j’entends faire de ma prochaine paye, perçue fin novembre 2022. Ce document ne prend en compte que les revenus fixes de mon activité principale. Les revenus (aléatoires) de mon activité d’accompagnement n’y sont pas intégrés. Néanmoins, ceux-ci sont généralement répartis sur de l’investissement et/ou de petits loisirs supplémentaires.

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L’argent appelle l’argent

À partir du moment où vous avez débuté vos investissements et que ceux-ci ont pris un peu d’ampleur, vous pouvez profiter d’un autre levier d’action afin de disposer de nouveaux fonds à investir. En effet, tout l’intérêt d’un investissement est de permettre de récupérer des liquidités qui pourront, par la suite, être réinvesties.

Qu’il s’agisse de dividendes, de plus-values ou encore de loyers (en cas de cash flow positif), ces sommes récupérées viennent faire croître les montants que vous pouvez vous permettre d’investir de façon régulière. Dans les premiers temps, ces montants peuvent sembler parfaitement anecdotiques. Quelques € d’un côté, quelques centimes de l’autre… Pourtant, si vos investissements sont de bonne facture, vous ne tarderez pas à voir grossir ces “retours”, lesquels deviendront des dizaines, des centaines puis des milliers d’€

Une progression lente

Il convient de ne pas confondre vitesse et précipation ! Il faut, également, sans cesse conserver à l’esprit que vous êtes engagés dans un marathon plutôt que dans un sprint. En effet, si en elle-même la croissance est susceptible d’être rapide, le fait de débuter avec de petits retours fait que vous aurez nécessairement le sentiment que rien n’avance. Et pourtant…

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Ceci nécessite d’être bien au fait, mentalement parlant, avec le fait que les liquidités ainsi récupérées ont pour vocation à être réinvesties et non pas dépensées. D’autant plus que la tentation peut être grande de profiter autrement de ces liquidités.

Profiter de l’effet de levier pour se financer

L’effet de levier (l’emprunt) est le troisième moyen de financer ses investissements. En effet, celui-ci permet décupler le niveau de liquidités disponible. Bien sûr, il présente aussi certains risques qui ne doivent pas être pris à la légère. Cependant, sa puissance vient idéalement compléter les effets d’une capacité d’investissement mensuelle et des “retours” des positions déjà acquises. L’effet de levier peut se présenter sous deux formes très différentes l’une de l’autre, que j’ai moi-même utilisé.

La finance traditionnelle

Lorsqu’il est question d’emprunter de l’argent, la première solution qui vient en tête de chacun est celle de l’emprunt bancaire. Qu’il s’agisse d’un crédit pour acheter un bien immobilier ou d’un crédit à la consommation pour tout ce que les banques peuvent rechigner à financer autrement. Le tableau ci-dessous présente l’ensemble de mes crédits bancaires souscrits à des fins d’investissement. Ils sont calibrés de façon à ne pas risquer de me mettre en difficultés financières !

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La finance décentralisée (Defi)

Il s’agisait du sujet de mon article de la semaine passée. Les possibilités offertes par la FInance DÉcentralisée sont très intéressantes, tant au niveau de la souplesse que de la facilité et des taux (bien que variables). Pour faire simple, la constitution de collatéraux permet d’emprunter instantanément des montants définis. La solution idéale (selon moi) pour gagner en réactivité lorsque des occasions d’investissement se présentent. Une nouvelle fois, cela reste un crédit, lequel comporte donc des risques, au même titre que les crédits “traditionnels”. Des précautions doivent donc être prise avant toute souscription.

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La mise en place des collatéraux nécessite l’immobilisation de fonds. Néanmoins, la multiplication des emprunts / remboursements font que le montant empruntable, à long terme, dépasse largement le total des fonds conservés en tant que garanties. En outre, en cas de besoin, les collatéraux peuvent être utilisés à des fins de remboursement immédiat.

Conclusion

Les moyens de financement des investissements évoqués dans cet article présentent chacun des caractéristiques différentes. Les mettre en œuvre de façon parallèle permet donc de profiter d’un maximum de leviers de développement et donc de réellement passer à la vitesse supérieure. Il convient cependant de bien avoir conscience que franchir le pas de l’emprunt nécessite une certaine préparation afin de réduire autant que possible les risques inhérents à ce type de pratiques.

Environ 23% du contenu de cet article est réservés aux abonnés du site du Petit Actionnaire. Ce contenu spécifique regroupe mes différentes approches / ce que je mets en œuvre face aux difficultés et problèmes évoqués.

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