L’effet de levier, c’est l’art de réaliser des investissements en utilisant non pas son argent, mais celui d’autrui ; en général celui de la banque ou d’un courtier. L’idée est de pouvoir bénéficier d’un prêt afin de faire grossir son patrimoine.
L’exemple parfait est l’achat d’un bien immobilier. À moins de pouvoir le financer sur fonds propres (ce qui n’est pas idéal d’un point de vue patrimonial), la seule autre option disponible est le crédit bancaire. Aussi, dès lors que la banque vous permet d’acheter votre bien, vous profitez à fond de l’effet de levier. Vous avez fait grossir votre patrimoine avec… de l’argent qui n’est pas le votre.
Certes l’effet de levier sous-entend devoir rembourser ce levier (crédit) au fil du temps. Y compris les intérêts bancaires qui vont avec. Mais cela permet de posséder des biens (mobiliers ou immobiliers) qu’il n’aurait pas été possible d’acquérir autrement.
L’achat immobilier est effectivement le meilleur moyen de faire jouer l’effet de levier. Les banques ont confiance en la pierre et sont plus ouvertes pour financer à crédit un bien immobilier plutôt que l’achat d’actions.
Pourtant, d’un point de vue théorique, acheter des actions avec un crédit bancaire est tout à fait possible. Mais s’agissant d’un actif plus risqué, le banquier aura certainement plus de réticences à concéder un crédit. Ce n’est pas impossible, mais ce sera plus compliqué et avec de moins bonnes conditions.
Deux options, autres que le crédit alloué, sont envisageables pour profiter de l’effet de levier lors de l’achat d’actions :
Autant le dire tout de suite, faire un crédit… très peu pour moi. Je déteste devoir de l’argent, et encore plus en dépenser lorsqu’il ne m’appartient pas.
Pourtant, par la force des choses : mauvaise lecture de ma part de mon contrat de souscription à un crédit renouvelable, (pour augmenter ma surface financière et non pas pour dépenser à tort et à travers), j’ai également souscris à un petit crédit.
Sur le moment, j’ai clairement hésité à faire jouer la clause de renonciation. Mais après réflexion, les 2,5k€ empruntés me permettent de gagner quelques mois sur ma feuille de route virtuelle. Un taux à 2,97% fixe sur 18 mois, moins de 150€ de remboursement mensuel… je ne prends qu’un risque financier très très minime. L’idéal pour engranger de l’expérience et, pourquoi pas, envisager une prise de risques un peu plus importante une prochaine fois.
Chacun aura bien sur son avis personnel sur la chose. En ce qui me concerne, je pense qu’il est indispensable d’en profiter autant que possible. Qui plus est lorsque les revenus sont limités et que le patrimoine de départ est réduit (ce qui est mon cas).
Mon objectif n’est pas de devenir rentier (je pense partir de bien trop loin pour y parvenir). Par contre, j’aimerai me créer un revenu supplémentaire me permettant de réduire mon temps de travail. Je gagné là quelques mois sur la réalisation de cet objectif.
C’est peu, mais c’est une étape importante. Un signe que ma stratégie patrimoniale passe un nouveau cap. Il est symbolique, mais il existe. Pour moi, l’effet de levier est donc clairement nécessaire.
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