La canicule prend fin, Julian Alaphilippe vient d’abandonner son maillot jaune, et il ne me reste plus qu’une semaine de vacances avant d’attaquer mon mois le plus intense de l’année… Le moment idéal pour faire un petit bilan sur mes erreurs d’investissement après plus de trois ans d’activité boursière.
Mi-janvie 2016. Les marchés boursiers sont en plein marasme. Le CAC 40 est passé sous les 4000 points, le pétrole ne vaut presque plus rien (j’exagère un peu, mais pas tant que ça…) et moi je débarque, comme un cheveu sur la soupe.
Mon CTO, tout beau tout fringant, va alors connaître ses premiers ordres de bourse. Avant, quelques semaines, plus tard l’ouverture de son inévitable cousin. J’ai nommé le PEA.
C’est un peu étrange de considérer cela comme une erreur. Je dirais même que sur le papier, favoriser le PEA était tout sauf une erreur d’investissement. Le soucis est que bien souvent la théorie se prends souvent les pieds dans le tapis dès lors qu’elle est confrontée à la dure réalité des choses.
Tout simplement parce que je n’avais pas la surface financière nécessaire pour bloquer plusieurs milliers d’euros durant cinq ou huit ans. Certes, l’idée de faire grossir plus rapidement mon capital en profitant de l’effet “boule de neige” était, en elle-même, bonne. Mais j’ai été rattrapé par la réalité.
La vie étant ce qu’elle est, et alors que j’y étais jusque là opposé, je me suis lancé (avec Madame) dans l’achat de notre résidence principale. Achat qui a nécessité un apport… J’ai donc du clôturer mon PEA qui n’avait pas encore deux ans.
Mes plus-values ont été taxées à hauteur de plus de 30%, du fait du d’ancienneté de mon plan.
Le PEA est un excellent outil afin d’investir à long terme. Il faut néanmoins garder en tête qu’il existe des conditions fiscales assez strictes (qui seront tout de même, normalement, allégées avec la loi PACTE) pour le PEA.
Partant de là, avec des revenus (et une capacité d’investissement) limités, il vaut mieux, dans un premier temps, investir sur CTO. Quitte à avoir une fiscalité un peu moins avantageuse.
Les plus-values c’est bien et ça fait plaisir. Mais ça a aussi un gros “désavantage”. En effet, il est alors nécessaire de se décider de quand vendre et donc de quand matérialiser sa plus-value. Ceci faisant partie des erreurs d’Investissement.
Tout simplement parce que mes ventes, faisant suite à mes achats sur les plus bas niveaux de début 2016 et les mois qui ont suivis, ont été réalisées à la va-vite, juste parce que j’étais “subjugué” de faire un gain de 20 ou 30%.
Dans l’absolu, ce sont de bonnes performances. Sauf qu’au final, nombreuses sont les sociétés que j’avais alors en portefeuille qui ont fait +50% ou +100%.
En soit, prendre une plus-value n’est jamais une mauvaise chose. Il est cependant necessaire de bien réfléchir avant de vendre, et surtout de ne pas se précipiter. Une plus-value de 20 ou 30% n’est pas une justification suffisante pour procéder à une vente.
En tant qu’investisseur, mon objectif est d’obtenir le meilleur rendement possible, bien que je ne recherche pas “l’excellence” non plus. Pourtant, il m’est arrivé, aux débuts de mon portefeuille dividendes, de m’orienter principalement vers des valeurs offrant des rendements importants.
Simplement parce que qui dit “haut rendement” dit (généralement) forte de baisse du cours, couplée à un maintient du dividende. Si baisse du cours il y a, les raisons de celle-ci doivent être analysées avant de se précipiter sur le dividende.
Le risque est de se retrouver avec un “canard boiteux” dans le portefeuille. Bien que j’ai eu la chance de ne pas allé jusque là, c’est une situation qui aurait pu m’arriver à certains moments.
Aujourd’hui encore je possède de gros rendements, en particulier en ce qui concerne le foncières de commerce telles que Unibail Rodamco Westfield ou Mercialys. Cependant, j’estime, en toute connaissance de cause, que la situation boursière de ces sociétés est “surprenante”.
En outre, j’ai assez largement ouvert mon portefeuille aux titres offrant de rendement bien plus faibles. Mon rendement moyen diminue, mais j’estime que la qualité de mon portefeuille s’en trouve améliorée.
L’idéal serait de ne plus commettre d’erreurs d’investissement. Mais celles-ci étant le meilleur moyen pour apprendre et progresser, il serait donc presque dommage ne plus rien apprendre…
Je compte donc poursuivre ma stratégie d’investissement sur les sociétés à dividendes. Ayant pratiquement atteint mon premier objectif et avec près de 20k€ investis sur mon CTO, je vais de nouveau envisager des investissements sur mon PEA.
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