Un portefeuille boursier est souvent le reflet de la personnalité de son détenteur. Sa composition, son orientation, sa gestion… tous ces éléments participent à la création de quelque chose d’unique. Mon portefeuille boursier ne fait, bien évidemment, pas exception. Alors que celui-ci vient de subir une profonde réorganisation, je vous propose d’en découvrir plus sur sa constitution et sa raison d’être !
Découvrez ci-dessous les origines et l’organisation de mon portefeuille boursier, mais aussi (🌟 abonnés) ma philosophie et les thèses ayant conduit à mes prises de position sur chacune des sociétés détenues.
Les origines de mon portefeuille boursier
La création de mon portefeuille boursier remonte à janvier 2016. Tout d’abord constitué au sein d’un Compte Titre Ordinaire (CTO), je suis rapidement passé à l’ouverture d’un Plan Épargne Action afin d’y loger mes actions françaises et de bénéficier des avantages fiscaux liés à ce compte.
Pendant plusieurs mois, j’ai alterné entre différentes stratégies d’investissement. Tantôt des actions de rendement en direct, tantôt un mix actions et bonus cappé afin d’essayer de sur-performer le marché, notamment en période baissière. Néanmoins, rien ne me convenait véritablement ni ne me satisfaisait. Près de trois ans auront été nécessaires pour que je me fixe enfin, fin 2018, sur la stratégie que je poursuis désormais. À savoir, un portefeuille constitué à la fois de solides actions de rendement et d’actions de croissance.
Une prépondérance d’entreprises françaises
Jusqu’à ma toute récente réorganisation, les sociétés françaises occupaient la quasi totalité de mon portefeuille boursier. Pourquoi ? Parce que j’estimais (et dans le fond c’est toujours valable) qu’investir “français” était préférable car ma connaissance des entreprises du pays est meilleure.
Seulement, au regard des nouvelles décisions de politique économique française, que je considère comme étant, en plus d’être totalement populistes, totalement contre-productives, j’ai adapté ma façon d’investir. Le choix a été fait, en octobre 2022, de réduire mon exposition au “Pays des Lumières” au bénéfice de celui de “l’Oncle Sam”. Les Société françaises restent majoritaires, mais leur poids a tout de même sensiblement diminué.
Les objectifs du portefeuille boursier
L’objectif ultime de mon portefeuille boursier est de pouvoir me servir une rente une fois l’heure de la retraite arrivée. L’idée étant de pouvoir maîtriser par moi-même de l’élément principal de ce futur départ à la retraite : le “Quand”
En attendant, mon premier objectif intermédiaire est d’assurer la sécurité financière long terme de mon foyer. Au regard de mon patrimoine grandissant et de sa belle diversification, cet objectif me semble véritablement sur la bonne voie.
Un portefeuille diversifié et solide
Dans sa nouvelle organisation, mon portefeuille compte toujours une petite trentaine de valeurs. Trop diront certains, et sûrement pas assez pour d’autres. L’important dans tout ceci est que cela me convienne à moi. Il n’en reste pas moins que cette diversité des positions me permet de repartir les risques entre chacune de mes entreprises. C’est également l’occasion de couvrir plusieurs sous-secteurs d’activités au sein d’un même secteur.
🎯 La consultation de mon portefeuille d’actions est possible, celui-ci étant laissé librement accessible. Cela se fait via la plate-forme Moning.
Indicateurs avancés
Avant de passer dans le vif du sujet avec le détail de mes prises de positions, voici quelques indicateurs avancés (en date du 23 octobre 2022) permettant de mieux cerner ma philosophie d’investissement.
la capitalisation
Cette donnée permet de se rendre compte de la taille globale des entreprises du portefeuille boursier. En effet, un portefeuille composé de “petites” capitalisations sera nécessairement plus risqué que si il était constitué de “géants”.
- la capitalisation médiane de mon portefeuille s’élève à : 51,5 milliards €
- la capitalisation moyenne de mon portefeuille (excluant les deux extrêmes) est de : 77,7 milliards €
Mon portefeuille est donc globalement constitué de “grosses” entreprises, ce qui indique (théoriquement) une plus grande solidité d’ensemble.
le taux de rendement du dividende
Le taux de rendement du dividende donne une idée globale de la philosophie du portefeuille d’actions. En effet, un taux faible (< 1,5%) laissera supposer que l’objectif visé est principalement la croissance. Un taux élevé (> 3,5%) marquera, quant à lui, un objectif de rendement.
- le taux de rendement global de mes dividendes (sur la valorisation courante) est de : 2,70%
- le taux de rendement global de mes dividendes (sur le capital investi) est de : 3,10%
Ces deux valeurs évoquent donc une stratégie mixte à base de croissance et de rendement. En outre, la différence entre le taux “sur la valorisation courante” et celui “sur le capital investi” indique, dans le cas présent, un portefeuille boursier en plus-value.
le Bêta
Il s’agit d’un indicateur permettant d’estimer la volatilité d’un actif boursier. Plus celui-ci est élevé, plus la volatilité sera grande. Inversement, plus il sera bas, plus l’actif sera considéré comme étant stable. Un Bêta de 1 indique une importante corrélation entre l’actif et son marché.
- le Bêta de mon portefeuille est de : 0,91
Dans sa globalité, mon portefeuille est donc moins volatile que le marché en lui-même. Il s’agit d’un choix totalement assumé. Ainsi, en période baissière, mes actifs devraient mieux se comporter que le marché. En contre-partie, ils risquent de légèrement sous-performer en période haussière.
Thèses d’investissement…
Il ne s’agit pas ici de reprendre la composition du portefeuille en lui-même. Celle-ci étant étant en accès libre, il n’y aurait pas un grand intérêt. Ce que je vous propose, c’est de vous partager mes philosophies d’investissement par secteur (🌍 accès libre) mais également par entreprises (🌟 accès abonnés).
Sectorielle
Mon portefeuille boursier est constitué autour de 8 secteurs d’activité. Cela m’offre une diversification importante, et donc une plus grande sérénité. Un élément primordial dans l’investissement, et dont la mesure est propre à chacun.
* 26% du portefeuille*
Ce secteur représente, de mon point de vue, une importance stratégique évidente. En effet, ses implications dans la vie de tous les jours sont tellement vastes qu’il n’est tout simplement pas possible de le mettre de côté. Qu’il s’agisse de la défense, de la construction ou encore de productions très spécifiques, le secteur “industriel” est un incontournable pour tout investisseur recherchant de la diversification.
* 18% du portefeuille*
Croire en la technologie, c’est croire en l’avenir. Depuis des millénaires, les évolutions technologiques jalonnent notre histoire. Aujourd’hui, la technologie repose de plus en plus de “l’intelligence Artificielle”. Conception, Analyse, Prévision… les modèles informatiques sont au cœur de notre société et au centre de nos vies. Même le plus simple des objets ou services dépend de la technologie, tant pour son développement que pour sa production et sa distribution.
* 12% du portefeuille*
Agro-alimentaire, distribution, produits essentiels, de la vie de tous les jours… Le secteur de la consommation courante se rappelle à nous chaque jour. Sa grande force réside notamment dans le fait que les produits / services de consommation courante nous sont indispensables au quotidien. Même en temps de crise, il nous faut manger et boire. Mais aussi nous laver, ou encore, veiller au bon état des pneumatiques de nos moyens de locomotion. Particulièrement défensives, les entreprises de ce secteur offrent (théoriquement) une bonne base sur laquelle s’appuyer en temps de crise.
* 11% du portefeuille*
Souvent décrié et cloué au pilori, le secteur financier n’en demeure pas moins un incontournable pour tout investisseur recherchant du rendement pour son portefeuille. D’autant plus qu’il s’agit d’un secteur très large, allant de la banque au prestataire de services en investissement, en passant par l’assureur ou le gestionnaire de fonds.
* 9% du portefeuille*
Le secteur de la consommation discrétionnaire se démarque par le côté “non essentiel” des produits / services proposés. À l’inverse de la consommation courante, ce secteur n’a rien de défensif. Il y existe néanmoins de très belles entreprises, lesquelles peuvent “animer” un portefeuille. Les côtés “cyclique” et “non essentiel” de ce secteur font que je m’y intéresse moins qu’à d’autres.
* 8% du portefeuille*
Le secteur énergétique est, pour moi, assez paradoxal. D’un côté il ne dispose que d’une place assez modeste au sein de mon portefeuille boursier, et de l’autre ma seule ligne sur l’énergie n’est autre que la position la plus importante de mon portefeuille. C’est un secteur dans lequel j’aimerais être plus présent, mais où il est assez compliqué de trouver des entreprises répondant à mes attentes. Un secteur d’avenir dont nombre des acteurs futurs émergent seulement.
* 8% du portefeuille*
Il s’agit là, une nouvelle fois, d’un secteur très vaste. Être investit dans la santé est pour moi une évidence. Néanmoins, je reste vigilant. C’est un secteur qui évolue très rapidement, et qui nécessite une grande attention. En particulier lorsqu’il s’agit d’acteurs de taille réduite / intermédiaire.
* 4% du portefeuille*
Les sociétés de ce secteur représentent généralement une telle importance dans la vie courante (distribution d’énergies, d’eau ou encore gestion des déchets) qu’elles font souvent face à un cadre réglementaire particulièrement strict. De plus, elles sont également susceptible de subir des pressions politiques quant aux prix facturés aux consommateurs. J’y ai donc une position car j’estime que c’est un secteur qui ne pourra que continuer à se développer à l’avenir, mais elle reste “petite” car je ne suis pas très attiré par l’environnement extérieur (réglementations, pressions, etc…) des sociétés le composant
Certains secteurs (immobilier, communications, etc…) sont tout bonnement absents de mon portefeuille boursier. C’est tout à fait volontaire. Non pas que ceux-ci ne présentent pas d’intérêt, mais tout simplement parce que leurs caractéristiques propres ne m’attirent guère. Il n’est donc pas question, pour moi, d’y investir pour le moment.
Entreprises
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Mon portefeuille boursier est constitué autour de 29 positions, détenues sur PEA et CTO. Celles-ci ont été sélectionné afin de pouvoir me permettre de répondre à mes objectifs d’investissement. Leur présence est donc parfaitement réfléchie.
Secteur industriel
(7,55% du portefeuille)
(5,78% du portefeuille)
(4,08% du portefeuille)
(3,40% du portefeuille)
(2,85% du portefeuille)
(2,10% du portefeuille)
Secteur Technologique
(6,38% du portefeuille)
(3,26% du portefeuille)
(2,84% du portefeuille)
(2,53% du portefeuille)
(2,14% du portefeuille)
(0,84% du portefeuille)
Consommation courante
(4,47% du portefeuille)
(2,81% du portefeuille)
(2,62% du portefeuille)
(2,37% du portefeuille)
Finance
(3,37% du portefeuille)
(3,05% du portefeuille)
(3,03% du portefeuille)
(2,04% du portefeuille)
(0,41% du portefeuille)
Consommation discrétionnaire
Énergie
(8,50% du portefeuille)
Santé
(3,05% du portefeuille)
(2,18% du portefeuille)
(1,68% du portefeuille)
(0% du portefeuille)
Utilitaires
(4,02% du portefeuille)
Conclusion
La mise en place d’un portefeuille boursier ne doit rien au hasard. Qu’il s’agisse des raisons ayant mené à sa création, en passant par les objectifs qu’il est censé permettre d’atteindre… une profonde réflexion est absolument nécessaire. Sans oublier, bien évidemment, sa constitution. Le choix des actions étant l’élément le plus difficile à définir. En particulier lorsque l’investisseur débute et commence seulement à tâtonner. D’où l’intérêt, parfois, de se faire accompagner afin d’en retirer une véritable première plus-value.
Dans tous les cas, l’investissement boursier demande une grande abnégation ainsi que beaucoup de patience. Sans ce deux éléments, le succès sera impossible à atteindre.
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