Les énergies renouvelables sont aujourd’hui tendances. Pour ne pas dire… à la mode. Et en général, tout ce qui est recherché se vend particulièrement cher. Il en est donc de même pour tout ce qui touche au secteur du “vert”. Pourtant, il est possible d’y investir, de façon indirecte, à moindres frais.
Une pépite connue de moi seul ?
Et bien non… Je ne vais pas vous parler d’une pépite que je serai le seul à connaître. D’une part parce que je suis bien incapable de déceler une “pépite”. Et d’autre part parce que même si j’en était capable, il serait hautement présomptueux de prétendre que personne d’autre ne l’aurait trouvé avant moi.
Un ETF énergies renouvelables ?
Pas du tout. Déjà, je ne suis pas très fan de ces produits. Ensuite, le secteur des énergies renouvelables ne me semble pas encore suffisamment “structuré” au point de pouvoir prédire quels seront les grands acteurs des décennies à venir.
Peut-être suis-je dans l’erreur, mais j’ai le sentiment que les ENR sont un peu au même niveau que les nouvelles technologies en en 1999 / 2000. Des “grands” existent déjà, challengés par de nombreux “petits”.
Une arnaque à 10% garantis chaque année ?
Franchement, je ne mange pas de ce pain là !
De quoi s’agit-il donc ?
Et si j’évoquais une société un géant de l’énergie, lequel a pour ambition de s développer fortement dans les énergies renouvelables d’ici quelques décenies. Non, il ne s’agit pas d’EDF ou d’un autre “pur” électricien.
Certes, les énergies renouvelables restent actuellement confidentielles en comparaison de l’activité principale de l’entreprise. Pourtant, celle-ci y investi très régulièrement. Cela se compte aujourd’hui en milliards d’euros.
La société en question possède d’ailleurs une filiale (parmi tant d’autres) qui n’est rien de plus que l’un des leaders mondiaux de la fabriquation de panneaux solaires. En outre, la société vient de débourser plus de deux milliards de dollars afin de prendre une participation minoritaire (20%) dans un acteur indien de l’énergie solaire.
Sans oublier le fait qu’elle est également actionnaire majoritaire dans un fabriquant de batteries, ou qu’elle se développe de façon non négligeable dans la distribution d’électricité.
Bien évidemment, l’éolien n’est pas en reste, puisque cette entreprise a déjà pris plusieurs participations dans des parcs, qu’ils soient onshore ou offshore. Les dernières opérations remontant à courant 2020, pour plusieurs dizaines / centaines de millions d’euros.
Qui est donc cette perle rare ?
Il s’agit ni plus ni moins… roulements de tambours… de Total ! Je conçois que lier l’un des principaux groupes pétroliers mondiaux au secteur des énergies renouvelables puisse être quelque peu surprenant, pour ne pas dire déconcertant. Pourtant, le groupe s’est engagé depuis déjà plusieurs années dans une importante diversification de ses activités.
Il possède d’ailleurs de gros avantages sur les “pur player” des énergies renouvelables. Notamment sa capacité à dégager énormément de cash via ses activités pétrolières, ce qui lui permet de grossir sereinement dans les énergies renouvelables. En outre, sa puissance financière en fait un partenaire de choix pour les acteurs de ce secteur.
Aussi, je considère que la société offre une diversification “énergies renouvelables” de premier plan tout en restant relativement bon marché. Bien que peu importantes au regard du business actuel du groupe, les activités “vertes” sont appelées à prendre de plus en plus en plus de poids au fur et à mesure que la diversification sera mise en place.
Précisions importantes
- Total est la première ligne de mon portefeuille d’actions.
- L’idée de rédiger cet article m’est venue à la lecture d’une intervention sur le forum des Investisseurs Heureux.
- La rédaction de cet article est totalement indépendante. Il va de sans dire que Total n’attends pas après le Petit Actionnaire pour communiquer !