le Petit Actionnaire évoque sa vision de l'avenir

Le Petit Actionnaire évoque sa vision de l’avenir

C’est un exercice auquel je ne me suis encore jamais vraiment risqué. Non pas de peur de me tromper, mais tout simplement parce que je n’en voyais pas trop l’intérêt. Dans la situation actuelle (inflation, recession, guerre, crise climatique, crise énergétique, etc…) je pense que le moment est venu de m’ouvrir plus en détails à ce sujet. Je vous invite donc à découvrir ci-dessous ma vision de l’avenir, en tant qu’investisseur, ainsi que l’approche qui sera la mienne dans la gestion de mes investissements.

L’économie a-t-elle un avenir ?

Nous connaissons, depuis de nombreux mois maintenant, l’inflation. Prenant enfin ce sujet à bras le corps, les principales Banques Centrales de la planète sont engagées dans une course contre la montre pour augmenter leurs taux directeurs. L’objectif étant de contenir l’inflation aux niveaux actuels, avant que celle-ci ne diminue de nouveau du fait du ralentissement de l’activité économique.

Le problème est que cette réduction de l’activité risque de mener nos économies vers une récession. Qui dit récession, dit faillites d’entreprises en difficultés et, par extension, chômage. D’autant plus qu’il est à noter que de très nombreuses entreprises ayant souffert de la crise du Covid ont eu recours aux fameux PEG (Prêts Garantis par l’État). Dans le cas où ces entreprises verraient de nouveau leur activité se réduire, nombre d’entre elles pourraient ne pas passer les 12 à 36 mois qui viennent. Des défaillances qui auraient alors d’importantes conséquences sur l’État en tant que garant.

En se positionnant, cette fois, du point de vue salarié, qu’est-ce qui est préférable ? Dix pour cents de baisse de la valeur de la monnaie ou bien se retrouver au chômage ? La question se pose réellement. Surtout que les premières victimes de cette situation subiront à la fois le chômage, mais également l’inflation. Car cette dernière ne va pas se résorber d’un seul coup !

Dès lors, j’entrevois une situation particulièrement compliquée sur le plan économique, au moins pour les deux ou trois prochaines années. J’espère sincèrement me tromper, mais les nuages qui s’amoncellent au dessus de nos têtes ne présagent rien de bon…

Mon approche face à la situation économique

Sans grande surprise, et pour ne pas faire durer un suspens qui n’aurait aucun sens… je vais poursuivre le développement de mon patrimoine. La situation globale est ce qu’elle est, il n’en demeure pas moins que mes objectifs long terme ne changent pas. Il s’agira tout de même de faire preuve d’une certaine prudence et de ne pas se brûler les ailes.


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L’énergie est notre avenir

Contrairement au “catastrophisme” ambiant sur ce sujet, je suis relativement serein pour cet hiver. Nous connaîtrons certainement quelques difficultés, mais pas de nature à remettre en cause notre mode de vie global. Même si des coupures de courant devaient avoir lieu (je ne l’exclu pas dans ma vision des choses), celles-ci devraient être relativement indolores. Tout simplement car elles concerneront des moments précis de la journée (lors des pics de consommation) et qu’elles seront tournantes (elles ne toucheront pas toujours les mêmes foyers).

Le volet qui me semble être le plus grave dans la crise énergétique à venir (outre le fait que la politique énergétique menée depuis vingt ans soit un véritable désastre, mais ça c’est un autre sujet…) est celui du coût des énergies. C’est donc à ce niveau là que je vois les plus gros risques. Tant pour chacun d’entre nous que pour l’État lui-même. Qu’il s’agisse de réductions de consommation (chauffage, usage alimentaire, sanitaire etc…) “forcées par le porte-monnaie” et/ou d’une véritable crise sociale induite par ces coûts devenus exorbitants, il est évident que personne n’aurait rien à y gagner.

Il n’en reste pas moins que la crise énergétique est bien celle qui pourrait avoir le plus de conséquences. Non pas que la crise économique soit anodine, loin de là ! Seulement, les crises économiques surviennent régulièrement, par cycles. Aussi difficile soient-elles, les aborder n’a, aujourd’hui, plus rien de véritablement nouveau. Au contraire, la crise énergétique est totalement inédite dans nos contrées. Les craintes ressenties face à celle-ci sont donc exacerbées et démultipliées. Si il n’est jamais facile de se dire, par manque d’argent, qu’il faudra manger des pâtes et des pommes de terre les deux dernières semaines du mois, s’imaginer passer l’hiver en grelotant chez soi est certainement encore plus traumatisant. Nul doute, pour ma part, qu’en cas de véritable “phénomène hivernal” d’importance, l’hiver 2022/23 restera dans les annales. Tant pour les craintes qu’il aura inspiré que pour ses conséquences…

Mon approche face à la situation énergétique

Si il y a un sujet que j’évoque assez régulièrement sur mes réseaux sociaux, c’est bien celui de l’énergie. C’est un domaine où, mine de rien, il est possible d’intervenir afin de se soulager soi-même… ainsi que les autres.


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La géo-politique

Le contexte geo-politique est explosif ! La carte des puissances mondiales est en train de se redessiner sous nos yeux. On peut noter trois “camps” distincts :

  • les “leader actuels” et leurs alliés (“l’occident”)
  • les “nostalgiques” et leurs alliés (la Russie)
  • les “héritiers” (Chine, Inde, etc…)

Les premiers essayent tant bien que mal de conserver leur puissance ainsi que leur “poids” sur la scène internationale, là où les seconds voudraient bien retrouver de leur superbe. Quant aux troisièmes, ils assistent, pop corn à la main, à la confrontation entre les deux premiers. Ils en profitent d’ailleurs pour soutenir en façade les “nostalgiques”, tout en sachant pertinemment que les efforts de ces derniers sont voués à l’échec. Ils espèrent néanmoins que cela permette d’affaiblir les “leader actuels” afin de piquer leur leadership un peu plus rapidement.

C’est très puéril, et véritablement digne d’une cour d’école élémentaire. Si mes propos sont, évidement, imagés et réducteurs, c’est pourtant bien l’idée de ce qu’il passe dans la réalité. On notera que parmi tous ces protagonistes, il y aura, in fine, les vainqueurs et les dindons de la farce. L’Europe faisant, sans l’ombre d’un doute, partie de cette deuxième catégorie.

Cela viendra accentuer les difficultés que connaissaient déjà les pays de l’Union Européenne, tout en participant à un climat de divisions encore plus marquées. Je ne suis pas tendre avec l’Union Européenne. Mais quant on prend le temps d’analyser et de comparer le potentiel de puissance (économique, politique, militaire, culturelle, etc…) que renferme l’Union avec la réalité du terrain, on ne peut que se désoler d’un énorme gâchis savamment entretenu. Malheureusement, peu de choses laissent envisager que cela puisse changer à court ou moyen terme.

Ces tensions s’en ressentent très régulièrement. En particulier dans le domaine économique, lorsque les fourmi s’opposent aux cigales. Ce qui entraîne régulièrement de grandes difficultés de gouvernance. En particulier lorsqu’il s’agit, pour la Banque Centrale Européenne, de mener une politique unique, laquelle doit cependant s’accommoder des spécificités propre à chaque État membre.

Mon approche face à la situation géo-politique

Il n’est pas chose aisée de définir une approche personnelle face à un tel enjeu que celui de la géo-politique. Si agir d’un point de vue économique et/ou énergétique est tout à fait possible et envisageable, en faire de même d’un point de vue geo-politique est une toute autre paire de manches.


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Vous l’avez certainement compris à la lecture de cet article, ma façon d’envisager l’avenir à court / moyen terme n’est pas des plus réjouissantes. Pourtant, je suis convaincu, au fond de moi-même, que les choses peuvent s’arranger avec le temps. Ainsi, cette vision court / moyen terme est complément différente de ce que j’imagine pour le temps terme. Peut-être cela résulte-t-il d’un biais cognitif de ma part. C’est une possibilité. J’espère que ce n’est pas le cas, sans quoi l’avenir serait vraiment sombre.

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